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La Critique En Toute Lettre : Soul

  • critiqueduprojo9
  • 17 janv. 2021
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 1 févr. 2022


Quelle est pour vous la vrai valeur de la vie ? Profitez-vous en aussi pleinement que vous le devriez ? Vastes questions traitées dans ce dernier né des studios Disney Pixar.


Sorti le 25 décembre 2020 « Soul » raconte la vie de Joe Gardner, professeur de musique dans un collège dans une classe d’élèves pas très doués. Notre personnage principal est un afro-américain d’une quarantaine d’années. C’est la première fois dans un Disney, et c’est super !

On lui propose un cdi dans ce collège, ses proches l’encourage dans cette voie, mais lui préfèrerait poursuivre son rêve : devenir musicien dans un groupe. Oui mais voila, se baladant un peu trop joyeux dans les rues de New-York, il va malencontreusement trouver la mort et se retrouver dans le « Grand Avant » milieu spirituel où les âmes acquièrent leur personnalité avant d’arriver sur terre.



Ce film d’animation est réalisé par Pete Docter déjà réalisateur de monstres & cie, là-haut ou encore vice-versa. Co-réalisé par Kemp Powers dont c’est le premier projet, Kemp a su développer les traits du personnages de Joe Gardner par son propre vécu et son point de vue puisque Kemp est afro-américain.


Du point de vue graphique, c’est réussi, c’est du pixar, auquel on est habitué ce qui n’enlève rien à la beauté du design…

Le jeu des lumières et des champs d’éclairages m’a sauté aux yeux, j’ai trouvé les procédés très réussis (rayons de soleil à travers une fenêtre, les reflets sur les scènes dans New-York…)



Concernant la bande originale, on retrouve le duo Trent Rezner/ Atticus Ross dont on a parlé récemment puisque c’est ce même duo qui a composé la musique du film de David Fincher Mank précédemment critiqué dans notre émission.

La musique est d’après moi pas assez soul justement, on y croit les dix premières minutes et à mon grand regret, la symphonie de la bande-annonce est inexistente dans le film.

Le titre du générique de fin est interprété par Jon Batiste.


Le doublage de Joe Garner revient à Jamie Fox en v.o et c’est Omar Sy qui prète ses cordes vocales en v.f. J’ai vu les deux versions et les doublages sont réussis, le tempo des dialogues très dense, ce qui nous fait garder le rythme.


Coup de coeur de cette évasion d’une heure quarante le personnage « 22 ». Cette petite âme drôle, surexcitée, qui est cash et drôle. Toutes les situations comiques du film sont pratiquement de son initiative, et on sourit complètement sous le charme du charisme de sa « personnalité »

Le choix de Camille Cottin en v.f est très bien pensé, je pense que Camille a du retrouver certains de ses traits de personnalité dans ce personnage et c’est un bonheur de l’entendre.

A noter également, la présence de la voix bien connue de Ramzy Bédia, son personnage est un peut le shaman du Grand Avant.


Autre aspect positif du film, ce qu’il veut raconter. Le film d’animation ne manque pas de références presque philosophiques. C’est un scénario plus mature que d’habitude, et l’univers a quelques similitudes dans son concept avec son précédent film vice-versa. Mais, à mon sens, le film ne creuse pas assez en profondeur dans sa thématique principale, surement pour répondre à tous les publics.


Si vous avez des jeunes enfants, peut-être ne pourront-ils pas comprendre toute la subtilité des messages, c’est ce qu’on peut trouver dommage, les disney’s étant normalement plus fédérateurs dans leurs histoires.



Oui ce dessin animé parle de la mort, mais sans la dramatiser avec un message central que chacune et chacun sera libre d’interprété ! Pour moi c’est nous avons beaucoup de chance d’être un corps animé et de vivre. Profitons nous pleinement de ce voyage sous enveloppe corporel qui nous est offert ? Et, deuxième point : il est important de se trouver une passion et de la nourrir chaque jour, mais à trop être passionné, est-ce qu’on s’enfermerait pas à certains moment dans une bulle, qui a ne pas tout voir autour de nous ?



C’est donc un « oui » pour Soul, même si le film ne creuse pas assez, il a le mérite d’interroger les jeunes ados jusqu’aux adultes par son message, et si les plus petits risquent peut-être de s’ennuyer devant à certains moments, ils pourront toujours apprécier la beauté graphique et colorimétrique du long-métrage et le charisme attachant des personnages.

Ce n’est peut-être pas le meilleur, mais il a bien clôturé l’année 2020, si on le compare aux autres propositions de l’année écoulée.


Le replay est disponible en haut de pages, pour tout entendre rendez-vous sur notre chaine Youtube. Merci de nous lire et de nous écouter !!!




 
 
 

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