BALLERINA : DE L'UNIVERS JOHN WICK

La lame en avant, le gun en arrière et tchick et tchack haha !

Désolé j'ai vu le Superman de James Gunn, j'ai son humour qui me hante ! C'est horrible, pardon.

Alors parlons d'un bon film d'action histoire d'oublier le S.

John Wick dernier chapitre, qui s'autorisait presque trois heures de Continental et de Keanu Reeves m'avait laissé le souvenir d'une excellente séance.

Et j'avoue Anna De Armas qui casse des nez sur de la bonne musique, il fallait pas en teasé plus pour que j'aille m'asseoir dans le fauteuil rouge. Je parle pas de celui de mon psy. C'est marrant ça hein !

Ça suffit maintenant, Superman c'est un autre article !

Ok, on y va : petit historique, à la base le scénario de ce film était complètement extérieur à la saga John Wick. Et après tout, pour que ça ajoute de la texture, et que ça rapporte un peux de monnaie, pourquoi pas explorer une partie de la saga de John Wick. La poule aux oeufs d'or de Lionsgate, oui le studio existe encore, ayant revendu les droits de la saga Saw. Eh, merci le jeu !

C'est donc une origine story, où la jeune danseuse voit son père assassiné sous ses yeux, puis recueilli par la très chers organisation secrète, qui va en faire une énervée compulsive, qui intérieurement n'aura que la vengeance pour objectif.

Le seule problème, c'est que Ballerina va partir assouvir ses pulsions seule et contre les ordres de l'organisation qui est la seule figure maternelle qu'elle ai eu.

La surprise, est donc que le thème de la famille est étalé et habilement développé, assez pour qu'on éprouve de la compassion à chaque coups de lames. La psychologie de notre héroïne est donc tout juste assaisonné, mais va être déterminante dans toute la suite.

Et c'est bourin, les bastons ne s'arrêtent jamais, et moi qui suis un adepte, j'ai trouvé qu'il y en avait beaucoup trop, là où le dernier John Wick n'était justement pas tombé dans le piège.

Cela se fait parfois au détriment de l'histoire, ce qui fait qu'on en oublis de temps à autre pourquoi l'action se déroule à cet endroit.

La mise en scène est redoutablement efficace, les axes de caméras sont inventifs, et d'ailleurs les chorégraphies de combats sont de véritables danses macabres. L'Actrice principale excelle dans le domaine, les makings off sont dispos, allez les voir ! Si le sang gicle, c'est d'un point de vue cinématographique hyper kiffant.

La scène du lance flamme, du pain bénit.

Anna de Armas, n'est pas mono faciale, et elle arrive à transmettre de l'émotion quand le moment s'y prette. C'est une actrice de talent ! Dommage cependant que Ballerina ne soit pas mise plus en danger lors des attaques, elle a le visage abimé en milieu de film, mais sa défaite supposée n'est jamais envisageable.

Keanu, oui il y est. Pas beaucoup, mais ça fait plaisir de le voir surtout qu'il ne se mettra pas en colère. Il incarnera une forme de sagesse, déjà vue mais appréciable.

La musique electro et orchestrale porte toute cette action à bout de bras, j'ai adoré, j'ai même hoché la tête en rythme à un moment.

On en apprend vraiment plus sur ce personnage qui faiait office de figuration dans les films originaux.

BALLERINA oscille entre espionnage et action débridée d'une manière maitrisée et c'est à souligner. Car ça aurait pu être fouilli, au final ça ne l'est pas.

Le sujet des sectes est aussi central, ce qui complète bien la série du Continental.

C'est donc un oui pour cette danse funèbre de la ballerine.

Le box office n'étant malheureusement pas au rendez-vous, donnez toutefois sa chance à BALLERINA si vous êtes adepte de grosses bagarres bien filmées.

Note d'Anthony :

3,9/5