JURASSIC WORLD : RENAISSANCE
- critiqueduprojo9
- il y a 2 jours
- 3 min de lecture
Une bonne raison de renaitre ?
Sortit en 2022, Le Monde d'après concluait la trilogie rebootée en 2015, il aura donc fallu attendre seulement 3 ans avant que le projet de John Ammound reprenne vie !
Le scénariste du tout premier film de 1993 culte et indétronable, revient à l'écriture du scénario.
Et Scarlett Johansson en cheffe de troupes, Jonathan Bailey en chercheur passionné de diplodocus.
Et derrière la caméra Gareth Edwards (Rogue One, The Creator) la sf légèrement auteurisée, un mec qui sait filmer en différenciant les perspectives, il a sû le prouver.
Que de bonnes nouvelles, mais pour quel résultat ?
Eh bien c'est pas si mal, c'est même plutôt sympa. Le scénario est un combo du Monde Perdu et de la morale de Jurassic World 2015, il ajoute ce que Jurassic Park 3 avait fait, mettre une famille en milieu hostile, mais pas pour de l'argent cette fois.
Et c'est une mission en trois niveaux qui attend nos protagonistes . Scarlett Johansson n'a pas une palette d'émotions variées, mais elle a le mérite d'avoir une petite alchimie avec notre nouvel Allan Grant, qui a au passage hérité de l'humour et de la maladresse qui rappel le personnage de Ian Malcolm
(le personnage de Jeff Goldblum) dans le premier film. C'est top !
Hyper long à se lancer, la première partie du film martèle la mission à venir, en illustrant le contexte et tous les personnages, si nombreux. Hélas sans vraiment les développer, pourquoi puisque certains sont des casses croutes.
Etonnamment les dinos se font attendre, je ne compte pas l'attaque du bateau car le dinosaure marin est plus suggéré que visible.
Le film se sépare ensuite en deux intrigues, et la famille est livrée à elle-même, sans escortes de gros bras, et c'est inédit. Cela contribue à faire monter la tension et le danger à certains moments sur les événements qui concernent la famille.
De l'autre côté, nos mercenaires vaguent à leur quête (que je ne spoile pas). Et à chaque avancées de la mission, une péripétie Jurassic, prévisible presque à chaque fois, mais divertissante est à affronter.
La mise en scène : Elle est efficace, mais sans être décoiffante car dans ce nouveau film, on enlève la dimension horrifique que pouvait avoir les deux premières trilogies. Une enfant et un autre personnage ne se font pas dévorer, ce qui est parfaitement illogique. Et le peut de croquage d'humains qu'il y a se passe hors champ de la caméra, voulu ? Evidemment.
Mise à part quelques détails, un papier de Snicker qui détraque un système de sécurité, mais qui a de ce fait, beaucoup plus de temps d'écran que celui qui le mange, et ça m'a fait rire quand j'y ai pensé. Jurassic World : Renaissance est agréable, j'aime les films bavards accompagnés d'actions, donc j'ai passé un bon moment.
Le rattage ultime de ce nouveau volet : Le nouveau monstre hybrid a un design peut plaisant, puisque ce n'est plus un dinosaure, mais un monstre de la planète Jakku avec des pattes qui le surélève. Si la caméra le met pourtant en valeur, les raptors sont beaucoup plus effrayants. Mais on sent que Gareth a mis un soupçon de Rogue One dans Jurassic World, c'est une idée.
Donc oui, que voila un Jurassic entièrement familial où le sang et les tripailles ont disparu. Où les personnages sont attachants, où l'essence historique de la saga est réuni mais édulcoré. Les fonds verts visibles parfois ne tuent pas la magie, pour une fois.
A voir ce que la suite fera de ces bases pas désagréables, quand on sais que l'écriture et la post production ont été précipitées.
Donc Jurassic World : Renaissance, oui film de l'été qui fait le taf, tout en marchant sur la pointe de la griffe.
Note d'Anthony
3,5/5
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