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La Critiques En Toute Lettre : Mank

  • critiqueduprojo9
  • 3 janv. 2021
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 7 avr. 2022


Sur une web radio cinéma, comment ne pas parler de Mank ? Véritable film immersif dans l’Holywood des années 30 !


Citizen Kane est un film sorti le 1er juillet 1946 —> le synopsis : A la mort du milliardaire Charles Foster Kane, un grand magnat de la presse, Thompson, un reporter, enquête sur sa vie. Les contacts qu'il prend avec ses proches lui font découvrir un personnage gigantesque, mégalomane, égoïste et solitaire.

Cette histoire, et plus exactement son scénario est signé Herman J. Mankiewicz

(photo ci-dessus).

« Mank » est un biopic sur ce scénariste, il nous raconte la vie d’Herman à la fin des années 20, ses défis, ses fréquentations, son rythme effréné jusqu’au jour où le réalisateur Orson Welles fait appel à ses services pour écrire le scénario de son prochain film :

CITIZEN KANE.

Mank est sorti le 4 décembre 2020 sur Netflix, il dure 2h10. Il est réalisé par David Fincher à qui on doit notamment gone girl, panic room, ou encore l’étrange histoire de Benjamin Button. Le scénario de Mank a été écrit par le père du réalisateur du film : Jack Fincher.


Ce qui frappe en premier quand on regarde Mank, c’est son esthétique ! Le film est en noir et blanc, l’image et granuleuse et la bande son n’a pas d’effets surround ou atmos, elle est plus classique et à l’air de sortir d’un gramophone. Au-delà de sa réalisation, à mon sens, ce sont ces procédés qui rendent le film très immersif.


En parlant de bande son ! Vous savez que c’est ce qui nous intéresse sur Radio Projo. Eh bien les compositions et symphonies de Mank sont signées Trent Rezner et Atticus Ross qui ont déjà collaboré avec Fincher et qui ont reçu tous les deux en 2011 un Golden Globe pour la b.o de the social network lui aussi réalisé par David Fincher.

Les instruments des morceaux sont principalement des cuivres pour des consonances très

« jazzies ». La musique est très vive pendant la première grosse demi-heure du film, puis se fait plus discrète et plus mélancolique dans un second temps.


Côté acting Gary Oldman (Dracula, dead fish, Sirius Black dans Harry Potter) campe le rôle de Mank. Son jeu est très convaincant, sobre tout en étant profond.

Amanda Seyfried (Pan, Ted 1 & 2) apporte une touche féminine très charismatique. Elle interprète une amie de Mank actrice dans un Holywood à paillettes, symbole d’une future star. Si sa symbolique est bien définie, elle n’est pas pour autant très appuyée même si son jeu et sa présence demeurent efficaces.


Le film est rythmé et la narration est bien structurée. Grâce à des éléments du décor ou des bandeaux sur l’image on sais quand se déroule l’action. Mank plaira aux cinéphiles comme aux moins passionnés, il montre les coulisses d’Hollywood après la crise de 1929, la corruption, le côté industriel et culturel à travers le quotidien d’un homme talentueux à qui on en demande beaucoup. Voir ce personnage et l’accompagner jusqu’à son apogée qui sera l’écriture du scénario de Citizen Kane est un véritable bonheur, et pas besoin d’être un spécialiste de l’histoire du cinéma ou même d’avoir vu citizen kane ! Cependant, en ayant quelques bases, vous pourrez profiter un peut plus des références glissées habilement dans le long-métrage.


La petite pointe négative, reste ses démons et en particulier ses problèmes d’alcool qui sont très répétitifs au cours du récit. Même si on comprend l’intention, et le fait que son génie vient peut-être un petit peut de là, le film insiste énormément sur ce point, ce qui peut paraitre agaçant.


A la fin de « Mank » on ne peut s’empêcher de faire le lien avec le dernier film de Quentin Tarantino Once upon a time in Holywood qui nous montrait l’esprit libre et les dessous d’Holywood dans les 60’s. Mank véhicule la même idéologie, à une époque différente et avec un autre point de vue.


Vous l’avez compris, si vous avez la chance de posséder un compte Netflix, on ne peut que vous recommander de regarder Mank, sous le plaid avec des bonbons ça passe crème :)

On vous rappel que le discours des critiques du projo n’est que le point de vue de son auteur. Le but est de le partager avec vous, mais ce développement reste celui de son auteur, et rien d’autre.


Le replay de l’émission est disponible, c’était le premier numéro, les choses vont s’enrichir avec le temps, et on l’espère à vos cotés.

Merci de nous lire et de nous écouter :)


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